Préparation d’été

Pourquoi cette Prépa d’été

« Qui n’avance pas recule ». Je crois que même Jacques Brel l’a chanté ( ici ).

En l’occurrence, la plupart des élèves oublient l’existence du lycée pendant les vacances d’été. Évidemment, ils zappent aussi totalement une bonne partie du savoir fraichement acquis.

Ce ne serait pas grave en soi, si l’année d’après, il ne soufraient de leurs résultats, du stress, de la nécessité de travailler plus pour faire face à tout cela.

Continuer à avancer pendant les vacances, cela relève du bon sens le plus élémentaire. Mais cela ne doit pas être fait n’importe comment.

La méthode

Révisions ?   … quelle horreur !

Les élèves ne sont généralement pas brulants d’enthousiasme pendant l’année, lorsqu’on leur adresse l’obligation d’ingurgiter à marche forcée un savoir abstrait, déconnecté de toute application crédible.
Si on leur propose un deuxième service d’été avec le même menu, ils vont se montrer … disons … perplexes. S’ils ont un temps soit peu de personnalité, ils vont nous envoyer bouler, et ce sera bien mérité.

Suivons une autre piste. Tout à l’opposé.

De l’avant, et en toute légèreté

Les montagnards disent avec raison : « Pour aller vite en montagne, il faut éviter de perdre du temps. »

Pour le dire poliment, nos méthode d’enseignement du secondaire ne sont pas optimales.

Ainsi, en ce qui concerne les Maths et la Physique, lorsque l’on se débarrasse :

• du jargon académique,
• de la prise de note,
• du par cœur inutile,
• des éléments superflus,
• du stress des exams,

… on va vraiment beaucoup plus vite qu’en cours, et beaucoup plus agréablement.

De plus lorsque l’on :

• découvre de nouvelles choses, qui plus est en cours particulier ou en petits groupes,
• sait que l’on capitalise pour un avenir proche, du savoir, donc de la compétitivité, donc du confort psychologique,
• donne la raison d’être des concepts nouveaux, via des applications ( physiques, informatiques ou autre ),
• que l’on connecte ces concept avec des notions familières, au point de leur donner un sens quasi-philosophique,
•  fournit des moyens mnémotechniques pour pérenniser le nouveau savoir et en faciliter l’acquisition,

… l’enthousiasme est plus facile à engendrer.

Car on l’oublie, trop souvent, ces concepts mathématiques et physiques ne devraient pas être là pour servir de mesure à un tri entre ceux qui auront un C.V. classieux et les autres.
Bien au delà de cela, ils donnent le pouvoir de mieux saisir ce qui se passe autour de nous, de créer des objets utiles et esthétiques, de bien coopérer et d’en éprouver du plaisir … et aussi, j’oubliais, de moins croire les bêtises qui nous sont dites  …

Étudier les Maths et la Physique peut être très festif.

Organisation

Par exemple, pour un élève qui entre en septembre en terminale scientifique, trois cours particuliers d’une heure, chaque semaine, plus une heure de travail personnel par jour, permettent d’espérer qu’il aie vu et maitrise les programmes de math et physique avant la rentrée, et avec une approche plus concrète et donc plus pérenne que via l’enseignement académique classique.

Cela peut évidemment tout changer, notamment en ce qui concerne l’orientation en fin d’année.

Bien sûr, tous les élèves ne sont pas égaux. Deux paramètres varient :

• les capacités scientifiques, les écarts sont dramatiques et permettent à certains d’apprendre 10 fois plus vite que d’autres.
• la motivation. C’est le nerf de la guerre. Généralement, en cours particulier, elle ne fait pas défaut. En revanche, en ce qui concerne le travail personnel ( 30 minutes minimum, mieux, 1 heure par jour ), c’est beaucoup plus variable. Cette heure par jour est fondamentale, pour que la démarche soit profitable.