Cet été : Ateliers Numériques 3D en Situation de Flow

Cette page est ne concerne que les Ateliers d’été. Elle est brève. Mais pour en savoir plus sur le Flow et les Ateliers, vous pouvez aller voir celle-ci.

Le Flow en bref

Quand un musicien de Jazz fait son solo, quand un surfer est sur la vague, tous deux sont dans un état particulier. Rien d’autre ne compte et la motivation est absolue. L’être devient son activité.

Cette concentration totale permet un apprentissage extrêmement rapide et pérenne.

Engendrer le Flow

Il est donc tentant, pour un enseignant en science et technologie ( et c’est ce que je suis ) d’utiliser le Flow.

Il y a cependant une condition : il faut se garder « d’être chiant comme la pluie » pour reprendre une expression populaire un rien salée, mais très claire.

Si, deux heures d’affilée, vous marmonnez d’un ton monocorde un cours magistral sur un truc théorique totalement déconnecté des réalités de votre public, et qu’en plus vous exigez qu’il prenne des notes, reste assis et se taise … et bien personne, à part peut-être quelques chaises, n’entreverra l’état de Flow. C’est pourtant souvent ce qui se passe dans nos établissement scolaires.

À l’opposé, les pierres de fondations de votre édifice, les bases de votre intervention doivent être capables d’inspirer un intérêt intense. Peu importe que ces bases soient « au programme » ou qu’elles soient selon vous « utiles ». Votre public, au fond de lui, s’en moque.
Il doit vibrer. Et pour le faire vibrer de devez avoir recours à ce qui a pour lui :

• un sens pratique
• un sens affectif
• un pouvoir esthétique
• un sens social
• une beauté théorique

… liste imparfaite et incomplète …

Utiliser le Flow pour enseigner sciences et techniques

Lorsque c’est le but, ces pierres de fondation, ces bases, doivent bien avoir un rapport avec les sciences et techniques … pour pouvoir y mener. Ce n’est pas si évident à trouver.
Au cours de ma longue carrière, j’en ai trouvées deux qui excellent à satisfaire mes objectifs pédagogiques  :

• La création d’image de synthèse en 3D
• La programmation

Car, en effet, ces deux domaines sont:

• Hautement créatifs. Ils permettent de fabriquer de véritables petits mondes dont l’auteur … est l’auteur évidemment, mais aussi le maître … et le responsable.
• Exigeants. Il faut comprendre, raisonner, apprendre, pratiquer pour maîtriser et créer. Les maths et la physiques sont omniprésents.
• Propice à l’échange et à la collaboration. L’idéal est de travailler en équipe, d’apprendre des autres, de leur enseigner ce que l’on sait, et de partager la tâche.
• considérés comme des compétences utiles pour une vie d’étudiant ou de professionnel …  Ces deux domaines sont même professionnalisants et permettent à de très jeunes gens de gagner de l’argent.

Organisation des ateliers

Seule constante : l’élève doit disposer d’un ordinateur portable sur lequel nous pourrons installer le logiciel de 3D. Celui-ci sert également de plateforme pour la programmation.

Pour le reste, nous organiserons les séances en fonction des disponibilités de l’élève et des miennes, proposant des regroupements pour mettre en place des ateliers collaboratifs.

Voici un exemple de déroulement : une séance de 2 heures, un jour sur deux, pendant deux semaines. Cela constituerait une bonne initiation à la 3D avec quelques exemples de programmation.

Objectifs

Mon but est de donner la motivation à mes élèves de continuer, d’aller plus loin dans ces domaines, et d’avoir l’aptitude à chercher eux même le savoir et les collaborations là où elle se trouvent.
Ce faisant, ils doivent grandir :

• Intellectuellement, scientifiquement, techniquement, car ces pratiques sont à la fois exigeantes et stimulantes, connectées aux sciences durs.
• humainement, à travers l’expérience de la collaboration.
• professionnellement, en acquérant des compétences rentabilisables, de la crédibilité, et une de ces expériences qui facilitent ensuite l’orientation.